Sous la direction de Baptiste Besse-Patin, Florence Bouillon et Caroline Rozenholc-Escobar. n°119-2021 dans la revue Géographie et cultures
De nombreux ouvrages grand public ont pointé, au cours des dernières années, la «
déconnexion
» des enfants d’avec la nature. Avec le premier confinement dû à la pandémie de Covid-19, les pédagogies de plein air ont fait l’objet d’une médiatisation renouvelée, faisant écho à une sensibilité croissante de nombreux
·ses actrices et acteurs de l’éducation. C’est à cette actualité d’une école qui voudrait «
sortir des murs
», ainsi qu’à ses présupposés philosophiques, pédagogiques et politiques, que s’intéresse ce numér
o.
Comment les écoles du dehors actuelles rencontrent-elles l’histoire longue des pédagogies du plein air
? Qui sont les acteurs et les réseaux qui promeuvent aujourd’hui l’éducation relative à l’environnement
? Concrètement, que veut dire faire classe dehors : quels sont les espaces investis, avec quelles conséquences sur le fonctionnement des écoles, et quels effets sur les publics – enfants et enseignant
·es – concernés
? Comment, enfin, se rejouent les frontières du dedans et du dehors, voire les frontières mêmes de l’école, au sein de tels projets et pratiques
?
Telles sont quelques-unes des questions abordées au sein de ce dossier résolument multidisciplinaire, à travers six articles ancrés dans plusieurs contextes nationaux. Le dossier comporte également deux témoignages et un entretien, permettant d’approfondir la dimension historique de «
l’école dehors
» et le sens que lui donnent les enseignant
·es la mettant en œuvre aujourd’hui.
https://journals.openedition.org/gc/
Type de publication : Direction d’ouvrages ou de revues scientifiques