Projet scientifique
Axe 1 : Fabrications de l’urbain (2016-2024)

ViTAL (Ville, Traitement Automatique du Langage)

LABEX « Les passés dans les présents »

Coordinateurs :
Olivier Ratouis (Mosaïques-Lavue) et Iris Eskhol-Taravella (UMR Modyco)
Comité de projet :
Battiselli Delphine, Professeur UPN, UMR 7114 MoDyCo,
Eshkol-Taravella Iris, Professeur UPN, UMR 7114 MoDyCo,
Guez Alain, Professeur, École Nationale Supérieure d’Architecture de Nancy, Laa/UMR 7218 LAVUE,
Minel Jean-Luc, Professeur émérite UPN, UMR 7114 MoDyCo,
Ratouis Olivier, Professeur UPN, UMR 7218 Mosaïques-LAVUE,
Bidou Solange, chef du département de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire et de l’Agriculture, Archives Nationales,
Hennet Sophie, responsable du pôle Agriculture, Urbanisme, Logement, Environnement, Archives Nationales,
Labidurie Boris, responsable des fonds Reconstruction, Urbanisme, Logement, Aménagement du territoire, département de l’Environnement, de l’Aménagement du territoire et de l’Agriculture, Archives Nationales,
Stagiaires :
Lu Shan, étudiante en master Urbanisme et Aménagement à l’Université Paris-Nanterre, en stage au Laboratoire Mosaïque/Lavue
Vachon Mathieu, étudiant en master Urbanisme et Aménagement à l’Université Paris-Nanterre, en stage au Laboratoire Mosaïque/Lavue
Période : septembre 2020-2024

Le projet VITAL s’inscrit dans le Labex Les passés dans le présent (Labex Pasp). Ce projet associe de manière originale et innovante chercheurs en traitement automatique des langues (TAL), architectes et urbanistes, dans un projet de recherche partenarial avec les Archives nationales et en collaboration avec d’autres institutions comme la Bibliothèque Nationale de France. Ce projet vise à comprendre la manière, sous-jacente et le plus souvent implicite, dont les discours et les projets architecturaux et urbains engagent des conceptions différenciées des dynamiques spatiales. Il s’agit plus précisément de comprendre en quoi et comment les discours des acteurs rendent compte d’une prise en considération du passé dans leur réflexion au présent sur la ville future. Il s’agit donc d’un travail pluridisciplinaire qui repose sur un regard co-construit, convergent et partagé sur le changement urbain.
L’hypothèse est que tout autant que par des alternatives spatiales, la conception et l’organisation des villes sont structurées par des rapports au temps contrastés appuyés sur des perceptions et des conceptions différenciées du changement urbain. C’est en les étudiant que nous pourrons mieux comprendre la manière dont les sociétés se projettent à la fois dans l’espace et dans le temps.
Le corpus est composé de documents conservés par des institutions appelées à être associées au projet autour d’un corpus finalisé : les Grand Prix de l’urbanisme, le Grand Paris et aussi des textes ayant contribué à élaborer le champ et le débat urbanistique. Cette approche diachronique permet de questionner les diverses appréhensions des dynamiques dans la conception urbanistique. La recherche prend ainsi appui sur l’analyse de textes produits par les différentes catégories d’acteurs de l’urbanisme (concepteurs, administrateurs, politiques et théoriciens).
La démarche interdisciplinaire adoptée ici mobilise le traitement automatique des langues (TAL) afin de repérer et d’analyser les éléments du discours caractérisant la notion de dynamique urbaine et sa perception par les acteurs de l’urbanisme.