
Nous évoquerons ainsi les transformations spatiales (urbaines et périurbaines) et les impacts économiques, environnementaux et surtout sociaux (gentrification et renforcement des inégalités) des précédents JO dans le monde, et notamment ceux liés aux délais contraints qui s’accompagnent de compromis tant sur le plan environnemental que dans le processus participatif. Nous nous intéresserons aussi à la simplification des règlements d’urbanisme, à l’évolution du budget initial, ainsi qu’aux récits de légitimation des décisions prises auprès de la population locale. Cela nous permettra d’aborder également la question du décalage entre projet collectif et représentation individuelle façonnée par ses propres pratiques urbaines. Porté par l’axe Héritage et innovation dans la construction des territoires et l’axe Fabrication de l’urbain, ce colloque posera aussi la question de l’héritage susceptible d’être laissé par les JO de Paris, et ce à la lumière des constats bien connus sur le post-olympisme ; à savoir : réseaux de transports mal adaptés, dette publique et coûts faramineux d’entretien des structures sportives.
