- Le 31 janvier à 14h : « Parlons histoire ! Echelles et régimes des temps pour penser l’espace »
Nous organisons cette séance à trois : Yankel Fijalkow, Emmanuelle Lallement et Caroline Rozenholc-Escobar. Sur l’invitation de Yankel, nous écouterons Nicolas Verdier, Géographe, Directeur de recherche au CNRS et Directeur d’études à l’EHESS, chaire Pratiques de la géohistoire entre raisons géographiques et historicités XVIIIe-XXe siècles. L’intervention de Nicolas Verdier sera suivie de trois courtes interventions :
— Yankel Fijalkow : Récit et histoire : culpabilités et territoires.
— Emmanuelle Lallement : Les rapports entre histoire et anthropologie. Pour une proposition sur les régimes temporels d’urbanité à partir de la pensée de François Hartog.
— Caroline Rozenholc-Escobar : Des régimes d’historicité aux régimes de spatialité : quelle application pour le terrain ?
Les textes à lire ou relire en amont si vous le souhaitez :
— Régimes d’historicité. Présentisme et expériences du temps, Paris,Le Seuil, 2003.
— À la rencontre de Chronos (1970-2022), Paris, CNRS Éditions, 2022.
Lieu :
ENSA Paris La Villette
23 rue des Ardennes 75019 PARIS
http://www.laa.archi.fr.
- 2- Le 20 mars à 14h : « Concordance et discordance des temps en urbanisme »
Sur la proposition de Caroline cette fois, nous recevrons Isabelle Chesneau, MCF à l’ENSA Malaquais, qui vient de soutenir son HDR intitulée “Concordance et discordance des temps en urbanisme. Le cas de la région parisienne, 1919-2019”. L’analyse développée porte sur les temporalités urbaines examinées à partir d’un objet singulier – un corpus de textes composé des principaux documents de planification, et de leurs matériaux préparatoires, qui se sont succédé en cent ans en région Ile-de-France (1919-2019) – et fait appel à la méthode d’analyse de données textuelles (ADT). Il s’agit d’examiner la pertinence des indices langagiers pour interpréter les représentations temporelles des acteurs de l’urbain et leurs évolutions au cours de ce siècle, en étudiant la langue ordinaire de l’urbanisme, celle en usage dans les documents à visée opérationnelle et qui déterminent l’organisation spatiale et les grandes orientations de développement d’un territoire. Elle s’attache aux relations que les acteurs de l’urbain entretiennent avec le passé à travers la notion d’« erreur urbaine », puis à la manière dont ils se figurent l’avenir en recourant à la métaphore, pour voir, in fine, si à leurs yeux, la notion de culture urbaine correspond à un phénomène de durée.
D’autres interventions sont les bienvenues pour accompagner celle d’Isabelle Chesneau : soit sur concordance et discordances des temps en urbanisme soit plus spécifiquement sur la question parisienne. Cela peut être l’occasion de présenter aussi une lecture croisée pour clore ce cycle.
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