Résumé
Depuis quelques années les réflexions sur les pouvoirs de l’image spatiale sont de plus en plus développées, les travaux sur le visuel en aménagement, en urbanisme ou en architecture, domaines où se manifestent clairement les liens entre les images et les réalités construites ou phénomènes des occupations spatiales.
Notre hypothèse part du constat que chaque mot représente une façon d’organiser le monde urbain, les écarts de signification de langue à langue et l’exploration sémantique d’un type spécifique de formation urbaine ; en évoquant ainsi des images différentes liées chacune à des mots qui semblent pourtant quasiment synonymes. Le croisement de ces regards (le regard des pays occidentaux et celui des pays en voie de développement) nous permettra de reconnaître et de valoriser quelques représentations des villes dans leur contenu patrimonial. L’analyse des photographies peut alors sensibiliser le regard à l’image des représentations des occupations spontanées, afin de construire une identité positive et soutenir cette représentation dans une société donnée.