« Relations de pouvoir » et développement du pouvoir d’agir" dans les quartiers populaires en France et au Brésil

Directeur de la thèse : Marie-Hélène Bacqué
École doctorale : ED 395, Paris Ouest Nanterre, La Défense
Année d’Inscription : 2014

Résumé

Cette thèse s’intéresse à la place que prennent les habitant.es des quartiers populaires dans la “construction” du devenir de leur quartier dans deux contextes distincts. Pour ce faire, l’analyse se focalise sur la place des habitants au sein de la gouvernance (avec les techniciens, les élus, et les diverses associations engagées [ONG, religieuses…] du projet de renouvellement urbain Essarts-Surieux (Echirolles-France) et du Programme de Régularisation de la Zone spéciale d’Intérêt social (PRZEIS) de Coelhos (Recife - Brésil). Evidemment, ces deux pays constituent des réalités sociales, politiques et culturelles fortes éloignées. Néanmoins, l’apparition de la question participative s’inscrit dans des temporalités et dans des conditions relativement similaires. A partir de l’analyse “microscopique” de ces deux territoires, cette thèse s’intéressera aux conditions de production et de diffusion de mobilisations collectives et de pratiques participatives. L’enjeu sera de démontrer que, d’une part la question de la participation ne peut être envisagée par la seule analyse des dispositifs, qu’il est nécessaire de comprendre la globalité du système et du jeu d’acteurs en place ; et d’autre part, qu’elle ne peut être appréhendée finement que dans des contextes spatio-temporels clairement identifiés et définis.