Résumé
Les délaissés de l’aménagement et de la ville, vides d’usages apparents ou programmés, s’agrègent en un territoire qui occupe discrètement les plis des espaces urbains. En raison de leur statut ambigu , parfois ouvert et non affecté, ils sont le réceptacle d’appropriations et d’initiatives variées, qui ne trouvent pas de place dans les espaces urbains “de droit commun” : du simple délaissement d’objets aux occupations temporaires à finalités économiques, culturelles ou politiques. La thèse s’attachera à définir les contours de la notion d’interstice (elle tentera d’identifier les caractères qui les différencient du reste des espaces urbains), et interrogera sa prise en compte dans les politiques d’aménagement.