Etudes esthétiques du paysage urbain téhéranais : Faits, Expériences, Visions

Directeur de la thèse : Martine Bouchier
École doctorale : ED 395, Paris Ouest Nanterre, La Défense
Année d’Inscription : 2012
Financement : Bourse Iran

Résumé

Une vision courante de nos jours est que Téhéran, capitale bicentenaire, possède potentiellement les caractéristiques d’une ville appréciée. Malgré cela, nous sommes confrontés à un corps malade, débordant de médications et de traitement au point à ne plus en voir le corps et le visage. Des nouvelles formes d’éclairage, toutes sortes de mobiliers urbains incohérents, de plus en plus de stands publicitaires et des bâtiments que surgissent dans tous les jours dans les moindres coins ne laissent point d’espace où respirer, nulle perspective à regarder, peu d’endroit où réfléchir.
Aujourd’hui, la ville accueille en son sein des interventions urbaines ponctuelles, avec des approches particulières et différentes de celles des trois dernières décennies, proposant fortement une image nouvelle de la capitale. Le point évident durant ces trois dernières décennies consiste en un changement radical de l’échelle d’approche de la gestion urbaine à la ville : du local ou global.
Ce processus –nous le reconnaissons ainsi ; inclue des interventions d’esthétisation débouchant sur des caractères très variés quand à la capitale. La thèse s’est intéressée à l’analyse exhaustive du processus d’esthétisation de la ville de Téhéran, notamment après la Révolution Islamique de 1979 et formule ainsi la question principale :
Au-delà des mutations esthétiques de Téhéran dans leur caractère parfois chaotique ou désordonné et parfois perdu à la recherche du modèle idéal, un ré-enchantement de la ville serait-il possible à travers l’esthétisation ?
Afin d’apporter de la matière au questionnement évoqué, des catégories de sous-questions sont mises en avant :
En quoi [quelles pensées, réflexions, stratégies, idéologies] consistent les évolutions d’esthétisation du paysage urbain téhéranais depuis la création de la ville jusqu’aujourd’hui ?
Quelle(s) catégorie(s) d’espaces sont esthétisée(s) à Téhéran et par quelles méthodes concrètes l’esthétisation s’est-elle réalisée ?
Ces intervention d’esthétisation suivent-elles un/des principe(s) précis ? Dans le cas positif, le(s)quel(s) ?